Laurence-Anne fête le premier anniversaire de son album avec style: Entrevue et plus

J’ai eu la chance d’être invitée au concert du premier anniversaire de l’album Musivision de Laurence-Anne le 23 avril dernier au Centre PHI, en plus de pouvoir parler avec la chanteuse québécoise en plein essor. Elle revient tout juste d’une tournée aux États-Unis, qui s’est commencée avec une place au fameux festival SXSW.


Musivision est le deuxième album de Laurence-Anne : sa voix éthérée se superpose à la musique électro-pop, et le résultat est cosmique, ou extraterrestre, comme le dit si bien Sylvain Cormier dans sa critique pour Le Devoir. En spectacle, Laurence-Anne a une présence assumée, mais tout en douceur, que la mise en scène supporte à merveille. Le set-up est sublime et vaporeux, avec des projections sur les multiples couches de tissu léger accrochées au-dessus de la scène : l’effet rapelle les théâtres d’ombres, mais avec une profondeur 3D.


BE MTL : Je comprends que tu reviens d’une tournée des États-Unis. Comment est-ce que ça s’est passé?
Laurence-Anne : Ça s’est vraiment très bien passé. J’ai été chanceuse, en fait, d’avoir été jumelée à ce groupe-là, Se So Neon, un groupe corréen, parce que c’est quand même rare de faire une première tournée aux États-Unis et d’avoir accès à d’aussi belles salles, d’aussi grands publics. On faisait des salles d’environ 500 à 600 personnes à chaque ville. C’était vraiment… On était choyés! Et puis, ça faisait en sorte que les gens qui venaient voir, il y avait déjà cette barrière de la langue. Le fait qu’ils venaient voir un spectacle en corréen, ben ça ne leur dérangeait pas que la première partie soit en français. C’était vraiment idéal. Être en tournée, c’est beaucoup d’engagement et de temps, donc quand on arrive dans les villes, on a pas nécessairement le temps de voir ce qui se passe. C’est l’hôtel, la salle de spectacle. Mais, il y a certaines villes où on a eu le temps de s’amuser, comme à San Francisco. 


En parlant de ton album Musivision, qu’est-ce qu’il veut dire pour toi?
En fait, Musivision est un peu différent juste dans la façon dont il a été composé. Musivision me ressemble autant que le premier, mais le processus a été vraiment différent. J’ai créé des maquettes de A à Z en créant des arrangements, donc toutes mes idées d’instrumentation, de bass, de synth, les percussions… Et ça n’avait pas été le même processus pour le premier, donc on dirait qu’il y a un côté, comme si je me sentais plus attachée aux arrangements de Musivision. Après ça, en studio, tout le monde a pu ajouter sa couleur. Je trouve qu’il y a un côté qui représente vraiment bien l’idée que j’avais en tête, et qui me représente vraiment beaucoup aussi, musicalement. 

Pourquoi c’était important pour toi, de fêter le premier anniversaire de l’album?
Parce que l’album est sorti en pandémie, comme la plupart des albums de deux dernières années, et ça fait en sorte qu’on a pas eu de lancement. On a pas pu célébrer la sortie de cet album-là, alors on s’est dit, tant qu’à ça… Ça fait plusieurs mois qu’on a réfléchit à ça : on va booker la date à laquelle l’album est sorti, mais un an plus tard, et on va faire cette célébration-là qu’on aurait fait, mais en tant qu’anniversaire. Célébrer un an! C’est l’fun parce que les gens ont eu le temps d’entendre les chansons, donc de jouer ce spectacle-là devant des gens qui connaissent l’album, c’est d’autant plus magique. 

Est-ce que tu as un moment ou une anecdote qui encapsule bien l’identité de l’album?
Je crois que le moment qui défini le mieux l’album, ce serait le moment où on a décidé le titre, Musivision. C’était en studio : le moment où on enregistre l’album, c’est le plus grand souvenir de ce que c’est. En fait, Musivision, c’est arrivé parce qu’un matin je me suis levée et j’avais des petites lunettes roses teintées. Je suis arrivée et il y a Félix, qui coréalisait l’album avec moi, qui m’a dit, ah, c’est spécial tes lunettes aujourd’hui! Et on est arrivés avec le concept que c’était les lunettes de la musivision, les lunettes pour voir encore mieux la musique. Ce terme-là est resté : au début c’était une blague, mais plus on le disait, plus ça faisait du sens. C’esst devenu le concept de l’album. Tout ça est parti d’une paire de lunettes roses.


Laurence-Anne a encore quelques concerts de planifiés pour la saison estivale : visite son site Web pour en savoir plus! Et assure-toi de la suivre sur Facebook et Instagram pour te tenir au courant de ses prochains projets.

Sources :
Laurence-Anne – Site Web
Laurence-Anne – Facebook
Laurence-Anne – Instagram


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