Vendredi dernier, j’ai assisté à une pièce de théâtre à l’Usine C. Cédric Delorme-Bouchard, metteur en scène et réalisateur, a plus de 30 ans d’expérience. Avec La nef, il nous transporte dans un autre univers. Il faut faire des inférences en utilisant le contexte, soit les mouvements de danse, le jeu de lumière, la musique classique et les costumes.

La musique est interprétée par quatre talentueux pianistes faisant hommage à Messiaen, un auteur-compositeur. Cette mélodie nous indique un conflit entre les personnages. Les pianistes offrent un dialogue avec des notes aiguës et graves qui dansent sur un rythme dynamique. Cette notion de contraste est également perçue avec le jeu de lumière passant du mauve, orange, jaune ou blanc. Cette notion de conflit peut faire allusion à cette quête d’identité que nous vivons tous.

Tout est planifié dans le moindre détail. La communication non-verbale des pianistes et des danseurs est incroyable. Tout se passe en un regard. C’est la première fois que j’observe une aussi belle cohérence et harmonie entre quatres musiciens. J’ai pris un moment pour décortiquer mon interprétation de la pièce. Je crois que la pièce est associée au cycle de vie traversant les différentes saisons et chaque personnage représente un thème. Parmi les thèmes, on y retrouve le deuil, la curiosité, la passion, le questionnement ou la recherche de soi et l’espoir. Les prochaines séances auront lieu le 13 mai à 20h et le 16 et 17 mai à 19h.